Trouvant son inspiration au contact du monde, Alain De Clerck crée des dispositifs qui impliquent et matérialisent un déploiement d’énergies humaines, institutionnelles et privées dans le but de resculpter la Cité- Monde.
Préoccupé par le conflit israélo-palestinien, l’artiste crée en 2004 une sculpture interactive intitulée Porte de la Paix. Une simple poignée de main active deux ventilateurs qui soulèvent les drapeaux palestinien et israélien. En 2006, l’auteur élargit le concept et ajoute un élément déterminant dans sa recherche artistique : l’activation à distance de l’installation sur un site Internet et la visibilité de cette action partout dans le monde grâce à une webcam. Une pétition est également présente sur le site et permet à tout citoyen de manifester son intérêt et d’apporter sa participation. Bien qu’elle ait été présentée deux fois à Liège, aux Brasseurs en 2004 et place du Marché en 2006, l’installation de cette « machine à faire la paix » a toujours posé problème à cause de son aspect polémique. Dans le cadrede l’exposition Aux Arts, etc., organisée par laProvince de Liège, le dispositif a enfin pu être exposé dans une version monumentale sous le nom de Send me to Jerusalem.
