Laboratoire d’architecture et d’urbanisme Manuel Abendroth, Jérôme Decock, Els Vermang Groupe d’artistes basé à Bruxelles, fondé en 1997, LAb[au] examine l’influence des nouvelles technologies sur les formes, les méthodes et les considérations relatives à l’Art. A vec des antécédents dans l’architecture, les membres de LAb[au] se préoccupent de la notion d’espace et de la façon dont il peut être planifié, expérimenté et conceptualisé à l’âge de l’information. Suivant les principes de la cybernétique, LAb[au] élabore des processus et des systèmes basés sur des règles. La mise en place de ces règles devient l’acte artistique le plus signifiant, définissant le processus de création, le contenu et le message de l’oeuvre. C’est l’architecture comme « code ». Cette alliance de la théorie et de la pratique motiva le groupe à ouvrir une galerie, le MediaRuimte au centre de Bruxelles, en 2003.
Sculpture lumineuse et cinétique constituée de 5 modules, divisés en 5 carrés horizontaux et 5 carrés verticaux, constituant une matrice de 5 x 5 x 5 = 125 modules. Cette notation arithmétique de la résolution se retrouve dans le titre de l’oeuvre et forme dans sa totalité un écran de 10 mètres de long sur 2 mètres de haut. Sur une face, les cadres sont blancs, diffusant la lumière, sur l’autre ils sont noirs, absorbant la lumière. Le mouvement motorisé des cadres permet à une face noire d’être tournée sur la face blanche et inversement ; ce contraste permet d’afficher des motifs géométriques et des signes graphiques.



Tessel est une installation sonore explorant la perception du son et de l’espace. L’installation consiste en une surface topographique suspendue, subdivisée en quarante triangles. Douze d’entreeux sont connectés à des moteurs et 8 sont équipés de transducteurs audio, créant ainsi un espace sonore dynamique. La forme de la surface est synchronisée avec une composition musicale, instaurant un dialogue chorégraphique entre sculpture et son.

Ce projet reprend le principe du Thérémine, l’adaptant en un dispositif capable de capturer la présence humaine à travers l’électromagnétisme.
Installation urbaine cybernétique qui détecte et mesure les flux infrastructurels et communicationnels et les transcrit en principes lumineux, sonores et cinétiques.


(k)Nit est une œuvre lumière générative constituée de câbles électroluminescents blancs, tissé en un maillage tridimensionnel en dialogue avec le tracée architectural. L'œuvre suggère l'acte de dessiner et de tisser; dessiner parce que deux points sont connectés pour constituer une ligne et tisser parce que les lignes sont superposées pour former un motif. Dans (k)Nit, les points sont choisis a cause de leur position au sein de la matrice de composition de la façade. Par conséquent, la maille constituée souligne le ‘tracé’ architectural, son 'ordre' géométrique, les principes et règles qui définissent la composition et les proportions du bâtiment. Constituée de différentes motifs, (k)Nit résulte en série de ‘tableaux’. Tous les 'tableaux' se basent sur les mêmes principes. Premièrement, chaque tableau est une variation sur le thème du dessin et du tissage qui crée un volume de lumière. Deuxièmement, plutôt qu'une surface bidimensionnelle, il s'agit d'un volume, un espace tridimensionnel: les lignes traversent l'espace autant transversalement ou verticalement que dans l'axe de la profondeur. Troisièmement, chaque tableau dialogue avec l'architecture pas seulement par sa configuration spatiale mais aussi grâce a la programmation corrélative et chorégraphiée de son illumination, aboutissant a un objet quadri-dimensionnel ou l'espace rencontre le temps. Entre 'connotation' et 'dénotation', (k)Nit questionne l'influence de la technologie sur les concepts d'espace et de temps, et en temps que tel, il est assez typique des œuvres de LAb[au], ou l'architecture rencontre la lumière et le mouvement. Câbles électroluminescents, inverseurs, micro-contrôleurs Taille variable





