Olivier Meunier/Olm-e, artiste multimédia, vit et travaille à Bruxelles. Vidéo expérimentale, projection, interaction par capteurs, musique électroacoustique, 3D temps réel et créations documentaires sont des éléments de sa pratique pluridisciplinaire. L'utilisation des réseaux, et l'exploration de nouvelles techniques et méthodes de création ont toujours fait partie de ses préoccupations. Il a participé à la création du festival Cimatics en 2002–2003, fait partie de l'organisation Okno vzw entre 2007 et 2011 et a travaillé avec de nombreuses autres organisations, Bruxelloises et étrangères. Il travaille avec des logiciels libres, des techniques ouvertes et organise des ateliers pour les communautés locales.
Sur les toits de Bruxelles, un ensemble à cordes très particulier sonne avec le vent. Des harpes éoliennes, conçues par Stéphanie Laforce, jouent ensemble par l'intermédiaire d'un réseau sans fil citadin (bombolong.net). Les émetteurs sont autonomes et alimentés par des éoliennes de petite taille conçues spécialement pour la ville.




dans le cadre de l'exposition / in the context of the exhibition Chemins d’Onde | Stéphanie Laforce à partir de prises de vue image par image de différents espaces reliés par un réseau sans fil, un paysage composite est reconstitué en 3D et projeté sur un écran panoramique. Grâce à un système de capteur de position, un visiteur peut se déplacer virtuellement dans ce monde improbable et immersif, où le temps n'a plus sa mesure habituelle. La bande sonore spatialisée est composée par Stéphanie Laforce


Une installation vidéo et spatiale interactive. Une cabane aux vitres magiques. Une découverte de la permaculture dans un décors envoûtant. Une cabane et serre à taille humaine inspirée des jardins potagers ouvriers qu'un travail vidéo interactif vient éclairer et en épouser les formes, la déplaçant dans un univers graphique immersif et poétique. Le paysage vidéo réagit au déplacement du point de vue du visiteur, présente un effet « trompe-l’œil » subtil, se jouant des perspectives et du temps. Cette installation questionne notre rapport à la nature et à notre réappropriation douce de celle-ci via des techniques vernaculaires locales (jardin potager) en lien avec les méthodes de permacultures et en contraste avec les modes de culture intensifs et industriels de la terre. Réalisée en matériaux de récupération et avec du logiciel libre, cette installation met en pratique les techniques contemporaines en lien avec son sujet, dans un assemblage visuel et plastique adressé à tous.