Elisabeth Sanchez dite Babou, artiste « touche à tout », pense que les techniques artistiques sont des outils qu’il faut chaque fois adapter en fonction du message que l’on veut transmettre. Baroudeuse, curieuse du monde et de ses grands mouvements. Les différences sociales font partie de ses préoccupations. Ce qui l’amène une première fois à Naplouse en Palestine en 2007, pour participer à un projet d’aide à l’installation d’une école de cirque sur place. Ce projet, qui tient le défi de braver la situation politique telle qu'elle est actuellement dans ce pays pour s'occuper de l'humain, l'interpelle au plus haut point. À son retour le besoin de témoigner de la situation la pousse à contacter Gilles Pinault (concepteur d’interactions pour un projet de recherche en réalité virtuelle) ; Anne-Catherine Collette (illustratrice de bandes dessinées) ; Delphine Brunelle (artiste plasticienne spécialisée dans l’art des installations) ; Pascal Ducourant (photographe indépendant qui travaille depuis 2005 en Palestine sur les conséquences du conflit israélo-palestinien). Ensemble, ils créeront le projet Virtualestine : installation mêlant le reportage, l’installation artistique et le dessin d’animation. Virtualestine a pour but de mettre en évidence la réalité humaine face au conflit israélo-palestinien, et traite de l'insensibilité de la surinformation. Virtualestine est une installation vidéo, où le spectateur est amené à intervenir physiquement pour avoir accès aux vidéos




